Janine est décédée vendredi 2 mai 2025.
Que vous l’ayez connue ou non, l’article qui suit, bien qu’il date de 2017, vous permettra d’en savoir un peu plus sur elle.
Elle était discrète, mais aimait faire la fête comme celle qu’elle avait organisée au club pour ses 80 ans. Elle avait réuni les filles du club de 16 à 80 ans, « que les filles » avait-elle dit ! Et oui elle était un peu pour nous toutes notre maman ou notre mamie du tennis ! Elle aurait souhaité nous réunir de nouveau pour ses 90 ans. Les circonstances ne lui ont pas offert cette joie.
JANINE OLIOT !
Vice-Présidente et Membre du Comité, Janine OLIOT est licenciée au Club de Saint-Dié-des-Vosges depuis près de 30 ans. Discrète et douce, mais ô combien fiable et efficace, c’était une évidence de réserver ce premier « tie-break » à Janine pour mieux la connaître.

Fidélité à son Club, Janine met autant de gentillesse et d’énergie sur les courts que dans le club-house pour assurer l’intendance lors des tournois ou des réunions ; Il lui arrive même de proposer à ses convives quelques bonnes cuvées de Bergerac, qui nous rappellent ses origines périgourdines ( papa de Périgueux et maman de Bergerac).
30 ans de fidélité à son Club déodatien, et plus 2 fois plus de vie partagée avec son époux : mariée en 1955 avec Charles, ils ont fêté leur noce de diamant le 6 décembre 2015 avec leurs 3 enfants !
Janine partage avec son mari la passion des voyages, et ils ont ensemble bourlingué aux 4 coins du monde.
Championne de Lorraine et des Vosges, Janine aime le sport ! Jeune technicienne de laboratoire dans l’usine textile de Wesserling, elle n’hésitait pas en fin de semaine à monter à pieds, skis sur l’épaule, pour rejoindre les pistes du Markstein. Mais c’est dans le tennis qu’elle excelle ; sacrée Championne de Lorraine en plus de 70 ans, elle a participé au Championnat de France, sur la terre battue de Roland Garros.
Aujourd’hui, elle continue toujours à s’entraîner et vous aurez peut-être la chance de la rencontrer sur les courts un vendredi soir à l’issue d’un match avec ses bonnes copines du Club. Quant à son âge, vous n’en saurez rien ; si ce n’est que Janine a devant elle de nombreuses années de tennis avant d’atteindre l’âge canonique de son arrière grand-mère paternelle (104 ans).
EN DIRECT AVEC… JANINE
Entretien décalé avec Janine OLIOT, Vice-Présidente du Tennis Club de Saint-Dié-des-Vosges
Quel est ton livre culte ?
« Human » de Yann Arthus-Bertrand ; quand j’ai un peu le spleen, c’est le livre que j’aime prendre. Il m’a été offert par une bonne copine du Club.
Quel plat te rappelle ton enfance ?
Le velouté de tomates préparé par mon grand-père paternel ; je n’ai pas encore réussi à retrouver sa saveur si particulière en le confectionnant moi-même.
De quel autre sport que le tennis aimerais-tu être une championne ?
Le ski alpin, sans hésitation ; mais cela restera un rêve, compte tenu de mes prothèses dans chaque genou !
Quel est ton dernier achat coup de cœur ?
Une tablette informatique ; je l’ai achetée avec la « tirelire » mise en place lors de la Fête de nos noces de diamant. Malheureusement, je n’ai pas encore pris le temps d’en maîtriser toutes les fonctionnalités.
Quelle est ta chanson fétiche ?
Prendre un enfant par la main
Quel est ton objet fétiche ?
Le moulin à café manuel de mon arrière grand-mère paternelle morte à 104 ans.
Quel parfum portes-tu ?
« Nina » de Nina Ricci ; c’est aussi celui que j’ai offert à Mihaila Burzanescu, qui joue au Club dans notre équipe féminine de DN1A
Quel autre métier aurais-tu aimer faire ?
Tenir une auberge et y cuisiner. J’aime préparer des bons plats, mais moins les pâtisseries. Sinon, j’aurais aimé être jardinier ; d’ailleurs m’occuper des plantes est une de mes passions et ma serre, qui vaut le détour, abrite de nombreuses plantes exotiques.
Où passes-tu tes vacances ?
Nous allons souvent sur l’île d’Oléron ; j’adore y pratiquer la pêche à pieds (palourdes, étrilles,crabes), mais aussi y découvrir tous les petits villages et hameaux loin de la foule. J’aime aussi marcher sur la plage dans les courants d’eau de mer pour y soigner mes genoux et les conserver encore un peu pour le tennis…
Interview réalisée en septembre 2017



